Un homme de Toronto fait face à de nombreuses accusations après avoir prétendument tenté d'acheminer de la technologie nucléaire en Iran, dont les ambitions dans ce domaine inquiètent ouvertement la communauté internationale.

À la suite d'une enquête conjointe menée avec le Département de la sécurité intérieure des États-Unis, la GRC soutient que l'individu ciblé a tenté d'obtenir et d'exporter des transducteurs de pression, qui sont utilisés dans la production d'uranium enrichi.

Lors d'une conférence de presse vendredi, les autorités policières ont indiqué que le suspect aurait tenté d'envoyer les transducteurs de Boston à Toronto, puis en direction de Dubai avant qu'ils aboutissent en Iran.

Selon la GRC, ces transducteurs ont un usage légitime à des fins commerciales, mais ils peuvent également être employés à des fins militaires.

Le gouvernement iranien dit vouloir produire de l'énergie nucléaire à des fins domestiques, mais les États-Unis et certains pays européens accusent Téhéran de vouloir construire, secrètement, des armes nucléaires.

Mahmoud Yadegari, un homme d'affaires dans la trentaine selon des informations de source policière, fait face à des accusations relativement à la Loi sur les douanes et à la Loi sur les licences d'exportation et d'importation. Il est également accusé d'avoir transgressé les sanctions de l'Organisation des Nations unies à l'endroit de l'Iran.

Selon la police, Yadegari est né en Iran et a obtenu sa citoyenneté canadienne.