Incapables d'expliquer la création des personnages de Robinson Sucroë, Christophe Izard et les autres personnes poursuivis par Claude Robinson se sont contentés de «justifications» pendant toute la durée du procès. Voilà ce que Me Florence Lucas a fait valoir, hier, en amorçant sa plaidoirie dans le procès civil pour plagiat que son client, Claude Robinson, a intenté à Cinar, l'auteur français Christophe Izard, et d'autres sociétés et personnes.

Me Lucas a indiqué que Claude Robinson, lui, est capable de raconter la vraie histoire de cette oeuvre et de chacun des personnages, car c'est lui qui en est l'auteur.

 

Les plaidoiries entreprises hier doivent durer deux semaines et viennent clore un procès qui a commencé en septembre dernier, devant le juge de la Cour supérieure Claude Auclair.

Claude Robinson a créé Robinson Curiosité, une oeuvre pour enfants qu'il a tenté sans succès de commercialiser, notamment en la présentant à Cinar au milieu des années 80.

En 1995, il a découvert avec stupéfaction qu'une oeuvre extrêmement semblable, Robinson Sucroë, produite par Cinar, était diffusée à Canal Famille. Il devait apprendre par la suite que cette oeuvre était diffusée dans plusieurs pays. M. Robinson a intenté sa poursuite en plagiat en 1996. Il réclame un dédommagement de plusieurs millions de dollars.