La petite Maïly Diotte avait hâte de venir au monde. Tellement que sa mère n'a jamais eu le temps de se rendre à l'hôpital. Un groupe de policiers a dû se transformer en équipe médicale pour l'aider à accoucher.

Il était 22h, samedi soir, lorsque Audrey Lamontagne a soudainement été prise de furieuses contractions. Déjà mère d'un enfant, elle savait qu'elle ne pourrait se rendre à l'hôpital à temps. Son conjoint, Jonathan Diotte, a composé le 911.

 

«J'étais au téléphone avec le 911 et je sentais que la tête du bébé était proche, relate le père. J'étais tout seul avec ma conjointe et notre autre enfant de 2 ans. Disons que je commençais à stresser un peu!»

Deux policiers de L'Assomption sont arrivés en trombe à la maison de la rue Ricard. L'agente s'est portée au chevet de la mère, à qui elle transmettait les directives de l'opératrice du 911. Arrivé en renfort quelques instants plus tard, le sergent Sébastien Giroux a poussé un soupir de soulagement. «Comme je suis père moi-même, je savais que ça se passait plutôt bien», explique-t-il.

Mais il reconnaît qu'il a été un peu pris de court par la situation: en 10 ans de service, c'était la première fois qu'il répondait à une telle urgence.

Peu après l'arrivée des policiers, la tête de Maïly est apparue. À l'arrivée des ambulanciers, elle était déjà à moitié sortie.

Maïly Diotte, 8 livres et 8 onces, a reçu de la visite, hier, à l'hôpital Le Gardeur de Repentigny. Les trois agents qui l'ont mise au monde voulaient s'assurer qu'elle allait bien malgré cette naissance rocambolesque. Tant la fillette que ses parents se portent à merveille, assure Jonathan Diotte, qui dit devoir une fière chandelle aux policiers.