Le Prix de la justice du Québec a été décerné lundi à Gilles Fournier pour son engagement à combattre la violence et les abus envers les aînés.

La cérémonie a eu lieu à l'hôtel du Parlement, en présence, notamment, de la famille et des amis du récipiendaire.En remettant le prix à M. Fournier, la ministre de la Justice, Kathleen Weil, a rappelé son parcours exceptionnel qui a contribué à promouvoir les valeurs fondamentales de la justice au Québec.

Ingénieur à la retraite, le récipiendaire a fondé, en 2002, DIRA-LAVAL, un organisme sans but lucratif qui a pour but d'informer, d'assister et d'accompagner les aînés victimes d'abus et de violence.

Deux ans plus tôt, il avait structuré la Table régionale de concertation des aînés de Laval, qui regroupe maintenant plus de 34 associations de retraités, soit plus de 30 000 personnes.

De plus, en 1998, il avait créé et dirigé le Front commun sur la fiscalité. Sous sa présidence, plusieurs actions ont été entreprises; leurs objectifs ont été atteints en grande partie.

M. Fournier a rédigé des mémoires et est l'auteur de nombreuses publications. Il a écrit sur la fiscalité des aînés de 1987 à 1998, ainsi que sur la réforme de la Sécurité de la vieillesse du Canada, la réduction des impôts des particuliers, la Loi modifiant la Loi sur les régimes complémentaires de retraite, le financement des organismes de défense des droits et l'adaptation du régime de rentes aux nouvelles réalités du Québec.

Cette année, le jury de sélection a analysé neuf dossiers de candidature. Il était présidé par Michel Robert, juge en chef du Québec. Il était assisté de Bernard Derome, journaliste, Rose-Marie Charest, présidente de l'Ordre des psychologues, Yvan Bordeleau, professeur à la retraite, et du juge David Cameron.