Sept hommes membres d'une même famille ont été traduits en justice, mercredi, à Longueuil, sous plus d'une trentaine d'accusations à caractère sexuel visant des mineures.

Les suspects sont aujourd'hui âgés de 59 à 71 ans. Les actes qu'ils sont soupçonnés d'avoir commis se seraient déroulés entre 1957 et 1976.

Le ministère public a identifié quatre victimes présumées dans cette affaire. Elles étaient âgées de 9 à 16 ans au moment des faits allégués. Elles ont décidé de s'adresser aux policiers en août dernier.

Cinq des accusés ont été traduits devant la Chambre criminelle mercredi après-midi. Des accusations d'attentat à la pudeur, de viol, d'agression sexuelle sur des enfants de moins de 14 et 16 ans et de grossière indécence ont été déposées contre eux, selon le cas.

Plus tôt dans la journée, les sept suspects ont dû se présenter devant le Tribunal de la jeunesse malgré leur âge, puisque certains des gestes qu'on leur reproche auraient été commis alors qu'ils étaient mineurs. Des chefs d'accusation de viol et de grossière indécence ont notamment été retenus contre eux.

La Couronne a immédiatement demandé à ce que les accusés reçoivent une peine pour adulte.

Tous les dossiers seront déférés au tribunal pour adultes et la suite des procédures a déjà été fixée au 8 février.

S'ils sont reconnus coupables, les sept individus font face à des peines variant de 5 à 14 ans de prison.

Les sept hommes ont été appréhendés mardi soir dans la grande région de Montréal, la plupart en Montérégie. Ils ont été remis en liberté, mais devront respecter une série de conditions, dont celle de ne pas communiquer avec les victimes alléguées et de ne pas se trouver en présence d'enfants de moins de 18 ans.

Aucun des accusés ne peut être identifié étant donné l'âge des victimes présumées au moment des faits et l'âge de certains des accusés à l'époque.

(Avec la collaboration de Julie-Christine Gagnon, Cogeco Nouvelles)