Aucun autre ossement n'a été trouvé en bordure du chemin Labonté, à Sherbrooke, là où un crâne humain a été découvert lundi matin par un chasseur. Au terme de deux jours de recherches, les policiers ont remis au printemps la fouille dans le secteur.

Durant deux jours, une équipe de recherche en forêt du service de police de Sherbrooke (SPS) a arpenté une section d'une terre à bois appartenant à la Ville, élargissant même le périmètre, mardi. 

« On n'a rien trouvé d'autre. Puisqu'il a neigé et qu'une couche de glace s'est formée, les recherches ne reprendront surement qu'au printemps », a expliqué Martin Carrier, porte-parole du SPS.

Les policiers n'étaient pas assistés de maîtres-chiens, puisque l'escouade n'est pas entraînée pour détecter des ossements dépourvus de chair et de tissus.

C'est un chasseur possédant un terrain sur le chemin Labonté qui a trouvé le crâne humain, par hasard, lundi matin. L'homme qui chasse le chevreuil à cet endroit depuis 25 ans est considéré comme simple témoin.

Le crâne a été envoyé au Laboratoire des sciences judiciaires et de médecine légale. Une comparaison des fiches dentaires pourrait permettre d'identifier la victime. Sinon, l'analyse permettra à tout le moins de connaître son sexe et son âge. Un processus qui pourrait prendre plusieurs jours, voire semaines. Puisque le décès remonte à au moins deux ans, il n'y aurait pas lieu de traiter le dossier en accéléré, croit le porte-parole de la police. « Nous attendrons l'appel du Laboratoire, a dit M. Carrier. En attendant, nous menons l'enquête de notre côté. »

Le service de police de Sherbrooke et la Sûreté du Québec étudient conjointement les dossiers non résolus de disparitions remontant à plus de deux ans, autant sur le territoire de Sherbrooke qu'ailleurs en Estrie.