Les deux femmes qui sont soupçonnées d'avoir lancé un appel à la bombe à l'urgence de l'Hôtel-Dieu de Québec avant de s'enfermer dans une salle de toilette de l'établissement ont finalement été arrêtées en fin de nuit, lundi.

Aucun détail n'a jusqu'ici été livré par les autorités sur les circonstances des arrestations.

L'affaire a débuté dimanche, en fin de soirée. Les deux suspectes sont arrivées à l'hôpital par ambulance et après le processus du triage, elles se sont enfermées dans une toilette et elles ont appelé le 9-1-1. Elles auraient alors dit «nous avons des bombes», selon ce qu'a rapporté la porte-parole de l'Hôtel-Dieu de Québec.

Elles se sont ensuite barricadées dans les toilettes.

Les patients sur civières ont été évacués au sixième étage de l'hôpital.

Un important dispositif policier a été mis en place. Le groupe tactique de la police de Québec a pénétré dans l'hôpital vers 2 h, lundi.

Entre-temps, un périmètre de sécurité couvrant un large secteur entre la rue Saint-Jean et le boulevard Charest a été érigé autour de l'hôpital.

Dans le reste de l'hôpital, les activités ont poursuivi leur cours normal. Malgré les événements, les policiers ont permis à des médecins de terminer une opération chirurgicale devant permettre de prélever un organe pour une greffe.

Les autorités ont fait le choix de ne pas évacuer l'hôpital au complet, notamment en raison de sa configuration, l'urgence étant séparée du reste de l'institution.

Les ambulances de la grande région de Québec ont été détournées vers d'autres hôpitaux de la Vieille Capitale.

L'Hôtel-Dieu de Québec compte quinze civières à l'urgence et environ 200 patients sur les étages. L'hôpital compte la plus petite urgence des cinq hôpitaux du Centre hospitalier universitaire de Québec.