Une collision entre deux locomotives du CN suivi d'un déraillement a entraîné le déversement de milliers de litres de diesel, cette nuit, dans le secteur Saint-Henri.

Le transporteur ferroviaire a indiqué dimanche que l'accident s'était produit à la jonction entre une voie d'évitement et une voie principale. Aucun des deux trains ne s'est renversé.

Les quelque 3500 litres d'hydrocarbures déversés ne faisaient pas partie de la cargaison des trains : ils se trouvaient plutôt dans le réservoir de l'une des locomotives.

Plus de 80% du diesel a pu être pompé dans les heures suivant l'accident.

«Il reste surtout les sols contaminés à récupérer», a affirmé André Ménard, du service gouvernemental Urgence-Environnement. «Il y a un impact sur l'environnement, mais comme ça a été récupéré rapidement, l'impact va s'estomper rapidement.»

M. Ménard s'est aussi réjoui du fait qu'aucun cours d'eau et aucune infrastructure d'aqueduc ne se trouve à proximité du déversement, réduisant d'autant le risque de dispersion du diesel.

Selon Louis-Antoine Paquin, porte-parole du CN, aucune des deux locomotives impliquées n'avait été laissée sans équipage. «Les deux étaient opérés», a-t-il dit.

Il a ajouté qu'une enquête serait effectuée afin de faire la lumière sur les circonstances exactes de l'accident.

Les deux trains impliqués ne transportaient pas de matières dangereuses.

Photo Félix O.J. Fournier, La Presse