Un Montréalais de 58 ans a été arrêté, mercredi, pour avoir proféré des menaces envers l'Assemblée nationale du Québec, en marge des débats sur la charte des valeurs.

Daniel Seniw aurait affirmé sur le réseau social Facebook que ce dossier pourrait être «chose du passé», si quelqu'un y entrait «encore une fois» avec une arme de type AK-47.

Une référence évidente à l'assaut mené par le caporal Denis Lortie le 8 mai 1984, alors que ce dernier avait attaqué le salon bleu de l'Assemblée nationale avec l'objectif d'assassiner René Lévesque, le premier ministre de l'époque. Au terme de la tragédie, trois personnes avaient trouvé la mort et 13 autres avaient été blessées.

Mercredi en fin de journée, les enquêteurs de la Division des enquêtes régionales de la Capitale-Nationale-Chaudière-Appalaches ont procédé à l'arrestation de Daniel Seniw, avec la collaboration du Service de police de la Ville de Montréal.

En entrevue avec La Presse Canadienne, Christine Coulombe, porte-parole de la Sûreté du Québec, a rappelé que proférer des menaces, peu importe l'intention et même sur internet, constitue un acte criminel qui est pris au sérieux par les enquêteurs de la police.

Tout propos haineux ou menaçant fera l'objet d'une enquête et son auteur sera retracé, ajoute le corps policier.