Isabelle Péladeau, fille de Pierre Péladeau et soeur de Pierre-Karl, a perdu la vie dans une tragédie routière, samedi soir, à Saint-Hippolyte, dans les Laurentides.

Le véhicule dans lequel elle se trouvait a plongé dans le lac de l'Achigan.

Isabelle Péladeau, âgée de 55 ans, laisse dans le deuil ses deux fils Félix et Alexis, son conjoint Roger Humbert, et le père de ses enfants Jean Langevin.

Le drame est survenu vers 17 h 30, quand le conducteur du véhicule n'a pu immobiliser la voiture dans une pente, en raison de la chaussée glacée, au moment il tentait d'accéder à une entrée privée située sur la 305e Avenue.

Une fois dans le lac, l'homme est parvenu à s'extirper du véhicule et a tenté de porter secours à sa passagère, mais en vain.

Des pompiers et des policiers, appelés sur place, ont réussi à libérer la victime et ont tenté des manoeuvres de réanimation, mais son décès a été constaté au centre hospitalier où elle avait été transportée.

Le conducteur a aussi été transporté, par mesure préventive, vers un centre hospitalier. Les enquêteurs de la SQ le rencontreront lorsque son état le permettra, afin d'établir avec précision les causes du fatal accident.

Isabelle Péladeau avait publié en 2005 un carnet d'adresses De bouche à oreille aux éditions Trécarré dans lequel elle dévoilait les endroits fétiches de 70 personnalités québécoises.

«C'était une femme très solide, très travaillante et elle était prête à aller loin. Nous avions une affection mutuelle l'une pour l'autre. Vous savez, parfois vous rencontrez des gens et vous reprenez la conversation comme si (vous vous étiez vus) la veille», a raconté l'animatrice Sophie Stanké, qui l'a croisé à quelques reprises.

Fille de l'éditeur Alain Stanké, Sophie Stanké était bien placée pour comprendre qu'un nom de famille aussi connu peut parfois s'avérer un fardeau.

«En plus c'était la fille, alors en tant que fille, il faut faire plus, et bon, c'est sûr qu'elle avait beaucoup d'admiration pour son papa, mais elle trouvait ça dur d'être la fille de Pierre Péladeau. On s'en parlait toutes les deux, il fallait faire notre prénom. C'était quelqu'un d'à la fois solide et sensible», a-t-elle poursuivi.

«J'avais beaucoup d'admiration pour elle. C'est une mort tragique pour moi, pour toute la famille. Je n'y croyais pas, c'est tragique, je n'ai que ce mot-là», a ajouté Mme Stanké.