Une femme accusée d'avoir inventé une histoire de viol, à Longueuil, a plaidé coupable, mardi, aux accusations qui pesaient contre elle. Par ailleurs, la Fraternité des policiers de Longueuil a abandonné sa poursuite.

Carole Thomas est accusée par le ministère public de méfait pour avoir fait commencer une enquête, de fabrication et d'usage de faux documents, ainsi que de fraude à l'endroit de la direction de l'Indemnisation des victimes d'actes criminels (IVAC). Selon Radio-Canada, elle a plaidé coupable, mardi après-midi.

La Longueuilloise affirmait avoir été victime d'une agression sexuelle en octobre 2014, non loin de l'endroit où Jenique Dalcourt a été assassinée deux jours après les faits allégués par Mme Thomas. Le corps de la jeune femme avait été retrouvé sur une piste cyclable de Longueuil. Carole Thomas avait publiquement blâmé la police de Longueuil, l'accusant de ne pas prendre sa plainte au sérieux.

De son côté, la Fraternité des policiers et policières de Longueuil a abandonné sa poursuite.

«La Fraternité souhaitait des excuses publiques et n'a jamais voulu obtenir des sommes monétaires. Une fois que les excuses publiques ont été faites par l'entremise d'une lettre de Mme Thomas, nous étions satisfaits de l'entente», a expliqué Alexandre Banville, porte-parole de la Fraternité.