Accusé vendredi dernier d'avoir brisé l'une de ses conditions de remise en liberté, Merouane Ghalmi a pu retrouver sa liberté, ce matin. Ses conditions ont été précisées.

L'homme de 22 ans, qui est soupçonné de flirter avec le terrorisme et qui porte un bracelet électronique depuis le printemps, ne peut accéder à Internet en tout temps. Il ne peut pas résider dans un endroit où l'Internet est disponible. La condition qu'il est accusé d'avoir brisée a trait à la consultation de «matériel terroriste sous quelque support que ce soit, ou tout matériel qui promouvait la violence ou des idées extrémistes ou radicales à des fins politiques, religieuses ou idéologiques.»

L'ex-adepte du kick-boxing n'avait jamais été accusé de rien jusqu'à présent, mais la GRC avait des raisons de croire qu'il pourrait s'adonner à un acte terroriste. Ghalmi avait accepté de porter un bracelet électronique qui retrace ses déplacements. Il avait en outre accepté de se soumettre à de nombreuses conditions, dont : ne pas entrer en contact avec un groupe terroriste, ne pas entrer en contact via les réseaux sociaux avec quelqu'un en Syrie, ne pas avoir de téléphone cellulaire et ne pas en utiliser, donner accès aux policiers à tous ses appareils électroniques et fournir son mot de passe au besoin, ne pas visiter de sites web liés au terrorisme ou véhiculant des idées extrémistes, rendre son passeport et ne pas en demander un nouveau de n'importe quelle nationalité. Il devait aussi se présenter à un  poste de police chaque semaine. Toutes ces conditions demeurent.