Un individu accusé d'avoir conseillé de tuer le commandant et porte-parole du Service de police de la ville de Montréal (SPVM), Ian Lafrenière, a été arrêté avec une mitraillette de type AK-47 par la Sûreté du Québec hier.

Anatolly Vdovin, un père de famille de 45 ans, et un autre homme, Vitaly Pohrebniak 47 ans, tous deux de Montréal, ont été accusés de sept chefs de fabrication d'une arme automatique prohibée, de possession d'armes en vue d'en faire le trafic et de possession non autorisée d'une arme à feu, aujourd'hui au Palais de justice de Montréal.

En avril 2013, Vdovin a été appréhendé pour avoir conseillé à des personnes inconnues de tuer le commandant Lafrenière. L'homme, qui avait été arrêté à la bibliothèque de Westmount, aurait publié dans Internet une image de l'officier vraisemblablement sous forme d'un avis de recherche mentionnant qu'il était recherché mort ou vif moyennant une somme d'argent.

Son arrestation était survenue sans qu'un crime se concrétise et la cause est toujours en attente devant les tribunaux. Vdovin doit revenir en cour pour cette affaire à la fin du printemps.

L'arrestation de Vdovin en avril 2013 était survenue à peine 10 jours après un autre événement impliquant le commandant Lafrenière et pour lequel une jeune femme, Jennifer Pawluk, a subi un procès en février dernier.

On ignore si l'arrestation de Vdovin et la saisie d'une AK-47 peuvent avoir un lien avec les menaces contre le commandant du SPVM.

Outre les accusations concernant la mitraillette, Vdodin a également été accusé de non-respect de conditions. Il a un autre antécédent datant de 1999, alors qu'il avait reçu une condamnation avec sursis pour un dossier d'agression armée et signé un 810 l'obligeant à garder la paix.

Pohrebniak, lui, n'a pas de dossier criminel au Québec. 

Les arrestations d'hier ont été réalisées par les enquêteurs du Module mixte d'enquête sur le trafic d'armes à feu, munitions et explosifs et leurs collègues de l'Escouade régionale mixte de Montréal.

Ces derniers ont effectué des perquisitions à trois endroits, dans les résidences privées des suspects et dans un entrepôt.

Fait à noter, le Bureau of alcohol, tabacco, fireams and explosifs (ATF) du Service de police de Birmingham, en Alabama, aux États-Unis, a pris part à l'enquête.