Une étude de Statistique Canada a révélé que 76 % des auteurs présumés d'affaires de cybercriminalité en 2012 étaient des hommes.

Lorsqu'il s'agissait de cybercrimes de nature sexuelle, 94 % des auteurs présumés identifiés par la police étaient de sexe masculin.

De façon générale, les services de police du Canada ont identifié 2051 auteurs présumés d'infractions criminelles pour lesquelles un ordinateur ou Internet était la cible d'un crime ou un instrument employé pour perpétrer un crime.

Les auteurs présumés identifiés par la police relativement à des infractions d'intimidation avaient tendance à être jeunes, alors que les auteurs présumés de cybercrimes de nature sexuelle étaient généralement un peu plus âgés.

Ainsi, 28 % des auteurs présumés d'infractions d'intimidation avaient moins de 18 ans, leur proportion diminuant avec l'âge.

Par contraste, 22 % des auteurs présumés de cybercrimes de nature sexuelle étaient âgés de 25 à 34 ans.

Selon l'agence fédérale, les infractions contre les biens représentaient 61 % des cybercrimes déclarés par la police en 2012, pour un total de 5544 affaires.

La fraude, l'infraction contre les biens la plus répandue, était à l'origine de 54 % des cybercrimes portés à l'attention de la police.