Cinquante policiers de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) mènent actuellement une perquisition au siège social de la firme de génie-conseil Roche, à Québec.

L'opération est en lien avec une affaire de corruption, mais on en ignore les détails. Les policiers recherchent des documents, mais aucune arrestation n'est prévue pour le moment. Cependant, des employés de la firme seront rencontrés par les agents de l'UPAC aujourd'hui.

La perquisition est menée par le Service des enquêtes sur la corruption, le bras policier de l'UPAC.

Hamad excédé

Le député libéral de Louis-Hébert, Sam Hamad, a paru excédé ce matin par les questions des journalistes sur la descente chez Roche. «Ça fait 12 ans que je suis parti», a-t-il déclaré à l'entrée du caucus libéral, qui se déroule à Saint-Félicien.

«Laissez l'UPAC faire sa job. Je n'ai pas de commentaire à faire là-dessus. Arrêtez ça, c'est ridicule!»

M. Hamad a quitté le Groupe Roche en 2003, au moment où il s'est lancé en politique. Il a été vice-président principal de la firme d'ingénierie.

Perquisition en 2010

Rappelons qu'en 2010, les membres de l'escouade Marteau (UPAC), qui enquêtaient sur des allégations de collusion et d'intimidation dans le monde de la construction, avaient fait une perquisition dans les bureaux du Groupe-Conseil Roche de Québec et de Montréal en lien avec un controversé contrat accordé par la Ville de Boisbriand pour l'agrandissement de son usine d'épuration des eaux.

Dans toute cette affaire, le Groupe Roche avait obtenu de la Ville de Boisbriand un contrat de plus d'un million de dollars pour la préparation des plans et des devis et la surveillance des travaux.

-Avec Le Soleil