Une vaste rafle policière a permis d'appréhender, mercredi, 27 personnes et de saisir des quantités importantes de cocaïne et de drogues de synthèse.

Le réseau, démantelé après un an et demi d'enquête, oeuvrait principalement à partir de Longueuil, Montréal et Saguenay. Certains de ses membres n'hésitaient pas, selon les policiers, à utiliser la violence et la menace pour intimider la concurrence et faire respecter leur territoire.

Une série de perquisitions amorcées tôt mercredi matin a mené plus de 200 policiers dans les localités de Longueuil, Montréal, Saint-Jean-sur-Richelieu, Varennes, Carignan, Saint-Lin-Laurentides, Pierreville, Saint-Roch-de-Richelieu et Saguenay.

Trois suspects, Sébastien Loyer, 42 ans, et Annick Tremblay, 24 ans, de Montréal, ainsi que Jean-Michel Mathieu, de Saint-Roch-de-Richelieu, sont toujours recherchés.

Les suspects feront tous face à des accusations de gangstérisme, de trafic et de production de stupéfiants.

L'enquête, amorcée à l'automne 2013, avait permis d'identifier Gabriel Boisjoly, 36 ans, de Brossard, comme étant le fournisseur en drogue de synthèse et en cocaïne des cellules de Longueuil et du Saguenay. Il était aussi en lien avec le dirigeant de la cellule de Montréal. Gabriel Boisjoly est toutefois décédé en décembre dernier d'une surdose de cocaïne.

La cellule de Longueuil avait établi un territoire de vente rejoignant, outre Longueuil, Brossard, Boucherville, Saint-Bruno, Saint-Jean-sur-Richelieu, Varennes, Carignan, Pierreville et Saint-Roch-de-Richelieu.

La cellule de Saguenay était formée de vendeurs indépendants de la région approvisionnés par Gabriel Boisjoly.

Celle de Montréal, finalement, produisait différentes drogues de synthèse et approvisionnait aussi des revendeurs en cocaïne, en métamphétamines et en héroïne pour distribution dans l'est de Montréal.