Un homme accusé d'avoir comploté une attaque contre un train de Via Rail déplore avoir à s'expliquer avant son procès.

L'avocat de Raed Jaser s'est plaint à la Cour fédérale que la Commission des libérations conditionnelles ne lui a pas permis de garder le silence comme ses droits l'exigent.

La Commission a retiré ce droit à l'accusé parce qu'il a été reconnu coupable de fraude et d'avoir proféré des menaces l'année dernière.

Selon le résident de Toronto, cette décision porte atteinte à sa présomption d'innocence et elle constitue un abus de procédure.

Le gouvernement assure toutefois que toutes les informations transmises par M. Jaser à la Commission ne seront pas utilisées par la poursuite.

Raed Jaser et son complice Chiheb Esseghaier, de Montréal, font face à des accusations de terrorisme pour avoir apparemment planifié le déraillement d'un train de passagers.