André Corso, ce récidiviste accusé d'avoir fraudé des femmes qu'il enjôlait, a renoncé à son enquête sous cautionnement, hier matin.

M. Corso a admis d'emblée qu'il n'avait pas de chance d'être mis en liberté.

André Corso, 49 ans, a un casier judiciaire garni en matière de fraudes. Cette fois, il est accusé d'avoir soutiré des milliers de dollars à des femmes, qu'il aurait connues par l'entremise de sites de rencontre sur l'internet.

L'une d'elles était présente, hier, au cours de la brève comparution de M. Corso. «C'est un fin renard, un charmeur, un menteur de la pire espèce. Il prend les gens qui sont dans un état de vulnérabilité», a affirmé la femme, qui ne veut pas être identifiée.

Cette femme soutient qu'elle s'est aperçue dès le lendemain de sa rencontre avec M. Corso qu'il avait eu des ennuis avec la justice. Elle l'aurait appris en naviguant sur l'internet. Mais il n'y avait pas de photo, déplore-t-elle. Quoi qu'il en soit, elle aurait décidé de ne plus le revoir.

Mais ce dernier, par des mensonges et de belles paroles, aurait réussi à l'amadouer et à la faire changer d'idée.

La femme n'a pas voulu dévoiler la somme qu'elle a perdue dans l'aventure. Elle s'est résolue à porter plainte il y a deux ans. Elle voulait éviter qu'il y ait d'autres victimes, dit-elle.

Mais deux autres femmes sont sur les rangs. Et il pourrait y en avoir d'autres, croit la police. Si c'est le cas, ces personnes sont invitées à communiquer avec le 911 ou avec leur poste de quartier.