(Hong Kong) Des promoteurs immobiliers hongkongais ont annoncé vendredi que le gros lot d’une loterie destinée à inciter la population à se faire vacciner contre la COVID-19 sera un appartement flambant neuf d’une valeur de 10,8 millions HKD (1,68 million de dollars canadiens).

Dans un communiqué, Sino Group, la Ng Teng Charitable Foundation et Chinese Estates Holdings ont indiqué offrir un appartement, comportant une chambre, dans le cadre d’un tirage au sort destinée aux personnes vaccinées, dans la ville au monde la plus chère sur le plan immobilier.

Vingt lots d’une valeur de 100 000 dollars hongkongais (plus de 15 000 $ CAD) chacun seront également proposés, sous forme d’une carte prépayée ou d’une carte de crédit.

Tous les habitants âgés de 18 ans et plus, y compris ceux qui possèdent un visa de travail, ayant reçu deux doses de vaccins contre la COVID-19 peuvent participer à cette loterie.  

Cependant, seules les personnes possédant le statut de résident permanent auront une chance de remporter le premier prix, un appartement d’environ 40 mètres carrés.  

« Nous espérons que ce tirage au sort permettra d’augmenter le taux de vaccination à Hong Kong », a déclaré Daryl Ng, directeur de la fondation, dans un communiqué.

Cette annonce intervient quelques jours après que la cheffe de l’exécutif Carrie Lam a balayé l’idée de proposer une aide financière pour encourager les gens à se faire vacciner.  

« Proposer du liquide ou quelque chose de tangible pour inciter les gens à se faire vacciner ne devrait pas être fait par le gouvernement », a-t-elle dit.

Jusqu’à présent, moins de 20 % de la population a reçu une dose de vaccin contre la COVID-19 et à peine 14 % deux doses.

La méfiance des Hongkongais à l’égard des vaccins contre la COVID-19 est grande alors que l’ex-colonie britannique est un des rares endroits au monde à avoir réussi à se procurer suffisamment de doses pour vacciner l’ensemble de sa population, soit 7,5 millions d’habitants.

Hong Kong a acheté 7,5 millions de doses du vaccin américano-allemand Pfizer-BioNTech et autant du Sinovac (Chine), bien que non encore approuvé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Cette semaine, un haut fonctionnaire a averti  qu’ils n’avaient plus qu’une « fenêtre de trois mois » avant qu’un premier lot de vaccins Pfizer-BioNTech ne soit périmé.