La Fédération mondiale de bridge a suspendu le numéro un mondial de la discipline après que celui-ci eut échoué à un test antidopage.

L'organisme a indiqué vendredi sur son site internet que le Norvégien Geir Helgemo, qui représente Monaco lors des tournois de bridge, a été déclaré positif au testotérone synthétique et au clomiphène, un médicament aidant à combattre l'infertilité chez les femmes, lors d'une récente compétition à Orlando, en septembre.

L'individu a reconnu avoir violé les règles contre le dopage. Il a été suspendu jusqu'au 20 novembre. Tous ses titres, médailles et les qu'il avait amassé pour le circuit mondial de bridge en 2018 lui ont été retirés.

La présidente de la Fédération norvégienne de bridge, Kari-Anne Opsal, a indiqué que Helgemo n'avait pas consommé des drogues visant à améliorer ses résultats.

Dans une déclaration publiée sur le site de la fédération, elle a dit que « Geir Helmego avait fait partie de l'équipe nationale norvégienne et qu'il en était la plus grande vedette. Plusieurs membres au sein du milieu du bridge le connaisse et le respecte. »

« Il est de sa responsabilité de ne pas consommer des substances se retrouvant sur la liste des produits dopants, même si celles-ci ne contribuent pas à améliorer ses résultats. Je compatis avec lui et espère qu'il reviendra plus fort que jamais après la fin de sa suspension », a-t-elle ajouté.

La Fédération mondiale de bridge est un organisme reconnu par le Comité international olympique. Elle se soumet aux règles de l'Agence mondiale antidopage.