(Washington) Un détenu d’une prison de l’Iowa a demandé, en vain, à être libéré : il estimait avoir purgé sa condamnation à perpétuité en «mourant» il y a quatre ans. Avant d’être réanimé.   

Condamné en 1996 à la peine de perpétuité dans une affaire de meurtre, Benjamin Schreiber, 66 ans, est tombé gravement malade en mars 2015.     

Transporté inconscient à l’hôpital, il a été réanimé à cinq reprises par les médecins, avant de finalement regagner sa cellule une fois rétabli et débarrassé de ses calculs rénaux.

Le rescapé a argué trois ans plus tard devant la justice qu’étant passé momentanément mort, sa perpétuité avait été purgée.   

AP

Benjamin Schreiber

Ses arguments, pour le moins originaux, n’avaient alors pas convaincu un tribunal local, pas plus que la Cour d’appel de l’Iowa, qui les a jugés mercredi «non recevables».  

«M. Schreiber est soit vivant, auquel cas il doit rester en prison, soit mort, et la question ne se pose alors pas», a-t-elle tranché.   

La possibilité que le détenu soit «mort» est «peu probable», a ajouté la Cour d’appel dans son jugement, étant donné qu’il avait lui-même signé la requête.