L'ancienne star du basketball Dennis Rodman a ajouté mardi sa touche d'extravagance au sommet Kim-Trump, en donnant sa vision de l'issue des discussions.

L'ex-coéquipier de Michael Jordan avec les Bulls de Chicago, qui s'est rendu cinq fois à Pyongyang depuis l'arrivée au pouvoir de Kim Jong-un, s'est invité à l'événement.

Kim Jong-un «essaye de faire avancer son pays... Et Donald Trump va faire du bon boulot», a-t-il asséné, ému, sur CNN, coiffé d'une casquette rouge arborant le slogan de campagne de Donald Trump «Make America Great Again».

L'ex-athlète était interrogé au même titre que des experts du nucléaire nord-coréen, en direct de Singapour, où il est arrivé la veille au soir.

Kim «est comme un grand enfant, bien qu'il soit petit» et «je pense que Donald Trump comprend que les Nord-Coréens ont un coeur, une âme, du charisme et s'aiment les uns les autres», a-t-il ajouté, occupant la scène médiatique alors que les deux dirigeants étaient en pleine discussion.

«Je ne fais pas ça pour l'argent, je n'ai jamais commencé cela pour l'argent», a-t-il dit, confiant dans le fait de pouvoir voir Kim Jong-un, son «ami pour la vie», avant son envol pour Pyongyang.

La Maison-Blanche a pris soin de préciser que si Rodman était «formidable» sur un terrain de basketball, il n'aurait pas sa place dans les négociations.

Entre l'imitateur de Kim Jong-un Howard X, qui a lui aussi fait le déplacement à Singapour, et la balade nocturne impromptue du leader nord-coréen lundi soir dans des lieux touristiques de Singapour, le côté insolite du sommet s'est invité dans l'actualité, en l'absence d'informations tangibles sur les discussions.

AFP

Dennis Rodman, lors d'une de ses visites à Pyongyang, en février 2013, regarde un match de basketball en compagnie de Kim Jong-un.