L'ancien locataire de la Maison-Blanche Bill Clinton s'est plu mercredi à s'imaginer candidat à la présidence en France ou en Irlande, reconnaissant toutefois en souriant qu'il serait «grillé» dans l'Hexagone à cause de son mauvais français.

«Les deux seuls pays où je peux me présenter pour être élu à la présidence sont l'Irlande, si je m'y installe et que j'y achète une maison, parce que je pourrais y concourir en raison de mon ascendance irlandaise», et la France «parce que je suis né en Arkansas, qui fait partie des terres cédées lors de la vente de la Louisiane» par la France aux États-Unis en 1803, a-t-il expliqué sur la chaîne CNN.

«Toute personne née dans un endroit du monde qui a fait partie de l'empire français, si elle s'installe en France et y vit six mois et parle français, peut être candidat à la présidence du pays», a poursuivi M. Clinton, 66 ans, qui a été président des États-Unis de 1993 à 2001.

Un sondage théorique sur ses chances d'accéder à l'Élysée lui avait, il y a quelques années, accordé «de bons résultats», a-t-il souligné, lors de cet entretien réalisé en marge de la réunion de sa fondation, la Clinton Global Initiative, à New York.

«Et je me suis dit "C'est très bien". Mais c'est le mieux que je pourrai jamais faire, parce qu'une fois qu'ils auront entendu mon mauvais français mâtiné d'accent sudiste, je tomberai à des chiffres vraiment bas en une semaine et je serai grillé», a conclu le démocrate.