La députée européenne, ex-ministre française de la Justice, Rachida Dati a commenté lundi sans perdre le sens de l'humour son lapsus de la veille où elle confond «inflation» et «fellation», en expliquant qu'elle avait «juste parlé un peu trop vite».

«J'ai vu ça après coup. Sauf que que quand on regarde bien, j'ai juste parlé un peu trop vite, mais bon si ça fait rire tout le monde!», a lancé l'eurodéputée Rachida Dati sur la radio RTL dans un éclat de rire.

Invitée dimanche de la chaîne de télévision Canal +, l'ancienne égérie du gouvernement de Nicolas Sarkozy s'en prenait aux fonds d'investissements étrangers lorsque sa langue a dérapé: «Quand je vois certains qui demandent des taux de rentabilité à 20, 25 %, avec une fellation quasi-nulle»...

Commentant sur sa page facebook cette confusion qui a fait beaucoup de buzz, Mme Dati explique plus sérieusement que «cela peut arriver de parler trop vite dans ce format d'émission» trouvant toutefois «dommage que ce soit le seul message politique qui ait été repris, surtout sur un sujet aussi grave».

Issue d'une famille d'origine maghrébine, l'ex-ministre de la Justice, 44 ans, était l'une des icônes de la diversité voulue par Nicolas Sarkozy, dont elle a longtemps été très proche. Tombée en disgrâce, elle avait quitté son poste en juin 2009, après son élection au Parlement européen.

Maire du très chic 7e arrondissement de Paris, Rachida Dati a aussi beaucoup agacé, avec son goût affiché pour le luxe. Ses robes de grands couturiers et les rumeurs sur l'identité du père de sa fille Zohra ont fait d'elle une star des magazines people.