Une chercheuse de l'Université Simon Fraser, en Colombie-Britannique, affirme que les orteils plus longs des sprinters pourraient leur donner un avantage sur les autres coureurs, de même que la forme particulière de leurs chevilles.

Sabrina Lee a publié dans le Journal of Experimental Biology les conclusions d'une étude dans le cadre de laquelle elle a examiné les pieds et les chevilles de 12 sprinters universitaires. Mme Lee a aussi étudié les pieds et les chevilles de 12 coureurs non sprinters, et elle a remarqué que les orteils des sprinters étaient plus longs de près d'un centimètre en moyenne.

La chercheuse a constaté que les orteils aident les sprinters à accélérer parce que seul le contact avec le sol leur permet d'accélérer au début d'une course.

Les longs orteils permettent aux sprinters de maintenir un contact maximal avec la piste un peu plus longtemps que les autres coureurs.

Mme Lee a aussi observé que la distance entre le tendon d'Achille et le centre de la cheville est d'environ 25% plus courte chez les sprinters, ce qui leur accorde une plus grande force parce que les muscles dans cette partie du corps se contractent plus lentement.