La présidente finlandaise, Tarja Halonen, a approuvé vendredi le traité de Lisbonne, achevant ainsi le processus de ratification du texte adopté en juin par le Parlement.

Le 11 juin, les députés finlandais avaient voté par 151 voix pour et 27 contre sur les 200 sièges que compte le Parlement. Quelque 21 députés n'avaient pas participé au vote et le président du Parlement, comme à l'accoutumée, ne s'est pas prononcé.

La présidente avait trois mois pour ratifier ce traité de Lisbonne, destiné à remplacer le projet de Constitution européenne. Le texte avait été approuvé le 19 octobre 2007 par les dirigeants européens pour permettre à l'UE de mieux fonctionner à 27 pays. Pour entrer en vigueur, il doit être ratifié par les 27 Etats membres.

Mais l'avenir du traité dépend de l'Irlande, dont la population a rejeté le texte par référendum le 12 juin, par 53,4% des voix.

En Finlande, l'archipel d'Aaland, partie autonome du pays nordique, doit également ratifier le traité. Le gouvernement finlandais et les représentants de l'archipel négocient actuellement la manière dont cette terre autonome peut être davantage impliquée dans les questions européennes.

Le parlement d'Aaland devrait rendre sa décision sur le traité d'ici la fin de l'année. Mais quelle que soit cette décision, elle n'aura pas de conséquence sur la ratification définitive faite jeudi par le pays nordique.

«Bien que la ratification par le Parlement (d'Aaland) ne soit pas, selon la Commission de la loi constitutionnelle, un préalable à la ratification nationale, nous estimons que ceci est préférable», a indiqué Mme Halonen dans un communiqué.