La société Onexim a démenti que son propriétaire, le milliardaire russe Mikhaïl Prokhorov, ait acheté pour un prix record la villa Leopolda de Villefranche-sur-mer, sur la Côte d'Azur (sud de la France), comme l'avait écrit samedi le quotidien Nice-Matin.

«Mikhaïl Prokhorov n'a rien acheté en France», a déclaré Onexim, dans des propos affichés sur le blog du milliardaire et confirmés mardi par téléphone à l'AFP par le porte-parole de sa société, Igor Petrov.

Nice-Matin avait écrit que M. Prokhorov serait le nouveau propriétaire de la villa Leopolda, achetée selon le quotidien à la veuve d'un homme d'affaires au prix record d'un demi-milliard d'euros.

«Il est clair que des investissements dans l'immobilier historique de la Côte d'Azur présentent des perspectives très intéressantes. Des négociations diverses sont menées dans cette direction dans plusieurs pays», précise Onexim, ajoutant que «rien n'est décidé».

«De toute façon en ce qui concerne la France, on ne pourra parler d'aucune affaire (y compris des opérations immobilières) tant que toutes les questions en suspens avec la justice locale n'auront pas été réglées et que Mikhaïl n'aura pas obtenu les excuses qui s'imposent. C'est une question de principe», a précisé la société dans des propos confirmés par M. Petrov.

Le 9 janvier 2007, M. Prokhorov (6e fortune de Russie et la 24e mondiale, selon le dernier classement du magazine) avait été interpellé à son hôtel de Courchevel, luxueuse station alpine de ski, en même temps que 25 autres personnes, notamment des hommes d'affaires russes et des jeunes femmes qui les accompagnaient.

Le milliardaire quadragénaire et quatre autres personnes avaient été entendus par un juge d'instruction lyonnais comme témoins assistés dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour proxénétisme aggravé -et dont la procédure est toujours en cours-, avant d'être relâchés.

Aucune charge n'avait été retenue contre eux.