L’opposition officielle à l’hôtel de ville exige davantage de transparence de la part de l’état-major des pompiers de Montréal, après une série de révélations sur leurs activités de prévention.

Dans les dernières semaines, les médias ont révélé que le Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) a aboli sa brigade estivale de vérification des détecteurs de fumée, a imposé un moratoire sur une partie des inspections de bâtiments et fait moins d’inspection que jamais.

Chaque fois, le SIM a expliqué que ces décisions faisaient partie d’un virage en matière de prévention des incendies. L’opposition appelle le SIM à exposer publiquement ce virage.

« Il y a une opacité qui entoure la direction du SIM, un mutisme inquiétant de la part de l’administration de Mme Plante et des contradictions évidentes », a fait valoir Abdelhaq Sari, porte-parole de l’opposition en matière de sécurité publique. « Ce flou permanent, cette opacité sont intolérables pour la population montréalaise et le silence radio de l’administration Plante l’est tout autant. »

Il a ajouté qu’à son avis, l’élu responsable de la sécurité publique au comité exécutif de Valérie Plante, Alain Vaillancourt, n’était plus l’homme de la situation. « Je pense qu’il n’a eu aucune intervention depuis qu’on a eu le feu [de la Place d’Youville] ou d’explications claires concernant cette gestion de la prévention », a déploré M. Sari. « Je le presse de s’expliquer. »