Après la gratuité du transport en commun pour les aînés, la mairesse de Montréal réfléchit à l’idée de moduler le prix du service en fonction de la situation socioéconomique des usagers.

Montréal travaille d’ailleurs avec l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) à cet effet.

« La tarification sociale on y croit », a expliqué Valérie Plante, lundi, devant le conseil municipal de Montréal. « On devrait la réfléchir comme une contribution collective pour les personnes les plus vulnérables ou qui sont moins nanties. »

Une tarification sociale du transport en commun est déjà en vigueur dans plusieurs villes européennes. Dans la province, la Ville de Québec a décidé ce printemps d’accorder un rabais de 33 % sur les abonnements au Réseau de transport de la capitale (RTC) à tous ses citoyens à faibles revenus.

« C’est une discussion qu’on a mise en place et à laquelle on adhère », a dit Mme Plante. « Il faut avoir la réflexion à l’échelle de toutes les zones. […] La tarification sociale ne devrait pas se limiter à l’île de Montréal. »

La mairesse s’exprimait dans le cadre de l’adoption, par les élus montréalais, de la gratuité du transport en commun pour les citoyens de 65 ans et plus de la métropole. Cette mesure – un engagement de Projet Montréal aux dernières élections – coûtera environ 40 millions à la Ville de Montréal.