Le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) s’est expliqué mardi sur un récent cas d’abattage d’un cerf ayant nécessité 13 coups de feu étalés sur 30 minutes, le 19 février dernier.

Le SPAL a dû répondre ce jour-là à un appel logé au 911, vers 11 h, pour signaler la présence d’un cerf blessé sur un terrain de la rue des Buses, à proximité du parc Michel-Chartrand.

L’animal blessé aux deux pattes avant et donc immobile se trouvait à cet endroit depuis environ 7 h le matin, a indiqué mardi un porte-parole du SPAL, Jean-Pierre Voutsinos.

Après avoir reçu l’autorisation d’un agent du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, l’agent a voulu procéder à l’abattage de l’animal.

Le 911 avait été averti que des coups de feu allaient être tirés dans le secteur. Comme la procédure le prévoit dans de tels cas, l’agent a visé tour à tour la nuque et le thorax de l’animal.

Or, l’animal a survécu plus longtemps qu’anticipé. Pas moins de 13 coups de feu étalés sur une période de 30 minutes ont été tirés dans sa direction avant qu’il ne rende l’âme, un incident qui a tôt fait d’alerter le voisinage. Le SPAL a d’ailleurs reçu plusieurs appels de citoyens inquiets, a confirmé l’agent Voutsinos, mardi.

« Les policiers avant de le faire évidemment, se sont assurés qu’il n’y avait personne proche des lieux pour pouvoir effectuer un tir qui soit sans conséquence pour la sécurité de quelqu’un d’autre. L’animal se trouvait dans la neige et est demeuré au sol en tout temps, de sorte qu’il n’y a eu aucun risque de ricochet », a-t-il ajouté.