Le responsable de l’habitation de l’administration Plante s’est dit « surpris », lundi, par le manque d’intérêt des développeurs immobiliers pour le premier lot offert sur les anciens terrains de l’hippodrome.

Un appel d’offres lancé l’automne dernier par la Ville de Montréal pour une parcelle 4200 mètres carrés n’a suscité aucune soumission, a révélé La Presse fin janvier. La Ville demandait un prix minimal de 10 millions et exigeait que 60 % des condos construits soient abordables.

« Ça a été une surprise pour nous aussi de voir que le milieu privé n’a pas été au rendez-vous alors que le terrain avait un rabais vraiment extrêmement élevé. Le terrain était soldé. On donnait toute la chance aux entrepreneurs d’y aller », a affirmé Benoit Dorais, le responsable de l’habitation de Valérie Plante. « C’est dommage que le privé n’ait pas dit oui. »

L’élu a souligné qu’un autre terrain offert au secteur communautaire avait, pour sa part, suscité beaucoup d’intérêt.

Selon les informations recueillies par La Presse, les développeurs auraient été repoussés par le prix minimal fixé par la Ville, ainsi que par l’absence de plan directeur pour le reste du site de l’hippodrome.

M. Dorais répondait aux questions de Stéphanie Valenzuela, élue de l’opposition officielle, au conseil municipal.

Le développement de l’ancien hippodrome de Montréal prend du retard. Les courses ont cessé depuis 2009. Les maires Gérald Tremblay et Denis Coderre ont tous deux élaboré des plans de développement pour le secteur, prévoyant la construction de 5000 à 8000 logements. Mais l’administration Plante a préféré développer son propre projet.