Un promoteur immobilier a rasé un boisé sur le bord de la rivière des Mille-Îles, à Laval, un geste que la municipalité qualifie d’illégal.

Gazaille Construction voulait transformer le terrain en développement résidentiel. L’hôtel de ville s’y opposait en raison des risques d’inondation et à des fins de conservation.

C’est le Courrier Laval, l’hebdomadaire local, qui a rapporté l’histoire lundi. Le terrain en question est situé à Fabreville, juste devant l’intersection du boulevard Sainte-Rose et de la 10e avenue. La destruction a eu lieu au début du mois de novembre.

Le journal rapporte les témoignages de voisins indignés. « Tous les jours des gens empruntaient le sentier pour y promener leur chien ou pour accéder à la rivière », a mentionné l’un d’eux. Il a appelé la municipalité en voyant une pelle mécanique détruire le boisé. « Ça n’a pas été long. [L’opérateur] accotait sa pelle mécanique sur le haut des arbres et couchait ça un après l’autre. »

« C’est ab-so-lu-ment inacceptable », a écrit le maire de Laval, Stéphane Boyer, sur Facebook. « Laissez-moi vous dire qu’on va prendre tous les recours juridiques possibles contre le promoteur. Il n’est certainement pas au-dessus des lois. » Il a ajouté qu’il demandait à Québec de permettre aux villes d’imposer des amendes plus salées pour ce genre de comportements.

L’avocat de Gazaille Construction n’a pas immédiatement rappelé La Presse.