L’équipe d’intervenants sociaux qui accompagne les policiers montréalais dans certaines situations s’agrandit, et le projet pilote aura une deuxième phase, jusqu’au 31 décembre 2022, a annoncé la Ville de Montréal.

Actuellement présente seulement dans l’arrondissement de Ville-Marie, l’Équipe mobile de médiation et d’intervention sociale (ÉMMIS) sera déployée dans un deuxième arrondissement, qui sera annoncé prochainement.

Ses effectifs augmenteront de huit à 12 intervenants, qui assureront une présence sept jours sur sept, de 9 h à minuit.

« ÉMMIS a réalisé plus de 1500 interventions en un an, depuis sa création. C’est remarquable », a souligné la mairesse de Montréal Valérie Plante mercredi, au cours de la réunion du comité exécutif.

La mairesse s’est félicité de l’efficacité de l’ÉMMIS pour désamorcer les situations de détresse, avant qu’on en arrive à une crise de plus grande ampleur.

« On sentait le besoin d’augmenter notre efficacité sur le terrain, a expliqué Mme Plante. La Ville de Montréal, c’est très complexe. Il y a beaucoup d’enjeux sociaux, que ce soit de l’itinérance, de la toxicomanie, des problèmes de santé mentale. Et il faut faciliter la cohabitation avec les familles, les travailleurs, les usagers du métro. »

Une plateforme statistique sera aussi créée pour favoriser la collecte de données sur le nombre et la nature des interventions. De plus, une voiture sera mise à la disposition des équipes pour faciliter leurs déplacements.

« Avec les bonifications proposées dans la deuxième phase, l’équipe aura l’occasion de raffiner ses interventions et de développer son expertise, notamment en matière de médiation avec les commerçants et les résidents », a ajouté Josefina Blanco, responsable notamment de l’inclusion sociale et de l’itinérance au comité exécutif.