(Québec) Québec est prêt à ajouter des « sommes importantes » au projet de REM de l’Est afin de répondre à une « condition de réussite » fixée par la mairesse Valérie Plante.

Mardi, elle déplorait que les « sommes nécessaires pour assurer une bonne intégration urbaine » n’aient toujours pas été confirmées par le gouvernement Legault.

Elle demande que les coûts des travaux d’aménagement soient payés en majorité par le gouvernement Legault. Au total, la Ville estime la facture à un milliard de dollars.

Le ministre des Transports, François Bonnardel, a déclaré mercredi que « des sommes importantes » seront consenties par le gouvernement du Québec. Il n’a pas voulu avancer un chiffre précis, ajoutant que des discussions sont toujours en cours.

Lors de rencontres, la mairesse « nous a évoqué les sommes qu’elle souhaitait elle-même débourser, (celles) qu’elle souhaitait que nous déboursions, et on s’est entendus sur le fait que, oui, Québec participerait à l’intégration urbaine, à l’amélioration du projet. Il est certain que Québec va plus que lever la main, il va être présent », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse portant sur une bonification des indemnités de la Société de l’assurance automobile du Québec.

En novembre, le premier ministre François Legault n’excluait pas d’augmenter le financement pour rendre le projet « plus acceptable ». François Bonnardel fait un pas de plus. Sa collègue Chantal Rouleau, déléguée aux Transports, disait plus tôt en matinée : « Il y aura des besoins en termes d’aménagement, et bien sûr qu’on va discuter avec la ville, avec la Caisse, et le gouvernement faisant partie de la chose, pour établir le rôle, la responsabilité et comment on partage cette facture-là. […] Combien ça va coûter exactement ? On va le savoir quand on va avoir les propositions du comité d’experts (sur l’intégration urbaine) qui va remettre son rapport très prochainement ».

Valérie Plante a rappelé récemment qu’elle a promis en campagne électorale d’investir 500 millions de dollars pour assurer l’intégration urbaine du REM dans les différents arrondissements de l’est.