Les grands donneurs d’ouvrage à Montréal se sont engagés à retirer rapidement les cônes orange superflus et la signalisation caduque aux abords de leurs chantiers.

La mairesse de Montréal a présenté ce matin, au comité exécutif, une nouvelle « Charte montréalaise des chantiers » à laquelle ont adhéré beaucoup des joueurs les plus importants en matière de construction à Montréal.

Parmi les engagements qu’ils ont pris du même coup : améliorer la propreté de leurs chantiers, établir des détours plus clairs et sécuritaires, ainsi que retirer rapidement les entraves à la circulation une fois qu’elles ne sont plus nécessaires.

« Je vais vous parler du fond du cœur : la gestion des chantiers, ce n’est pas évident, parce qu’en même temps on veut des chantiers parce que c’est bon pour l’économie […], mais ça amène son lot d’inconvénients et de défis », a dit Valérie Plante. « Le trois quarts des chantiers [n’appartiennent] pas à la Ville, a-t-elle dit. On est là pour coordonner, pour amener l’ensemble des joueurs des autres équipes à adhérer à des principes. »

Son responsable des travaux publics, Sylvain Ouellet, a souligné qu’« il ne s’agit pas d’une recette miracle, mais d’un processus d’amélioration continue ».

La Charte a été signée par la Société de transport de Montréal, la Commission des services électriques de Montréal, Bell, Énergir et Hydro-Québec.