L’harmonisation des tarifs du transport en commun profitera de façon importante aux enfants et aux aînés montréalais, vient d’annoncer l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM).

Les enfants pourront prendre gratuitement le métro et le bus jusqu’à 11 ans (contre 6 ans aujourd’hui) en tout temps à partir du 1er juillet prochain, à condition d’accompagner un adulte qui paie son propre passage. Cette mesure sera aussi appliquée à l’ensemble des réseaux de transport du Grand Montréal.

À partir de la même date, les aînés bénéficieront d’un rabais de 70 % sur leur titre de transport mensuel (contre 40 % aujourd’hui). Cette mesure ne touche que la STM.

« J’ai toujours cru à l’impact de mesures de tarification plus équitable en matière de transport collectif, et il s’agit aujourd’hui d’une première étape dans la bonne direction », a réagi la mairesse Valérie Plante.

Lors de sa campagne à la mairie, en 2017, elle avait promis de rendre gratuit l’accès aux transports en commun pour les aînés. Son vis-à-vis au conseil municipal, Lionel Perez, n’a pas manqué de le souligner : « ce n’est pas la gratuité promise lors de la campagne », a-t-il dit sur les réseaux sociaux. « L’administration Plante doit cesser de vanter ses échecs et ses promesses brisées comme si c’était des réussites. »

Ces changements font partie de l’harmonisation des tarifs de transport en commun implantée par l’ARTM. L’agence a divisé le Grand Montréal en quatre zones et a créé des titres sur cette base.

À partir du 1er juillet, il en coûtera 180 $ par mois pour les résidants de la deuxième couronne (au-delà de Longueuil et Laval) qui veulent se rendre sur l’île de Montréal, peu importe leur mode de transport. Ce tarif inclura l’utilisation du Réseau express métropolitain (REM) à partir de son inauguration. Pour Longueuillois qui veulent prendre le REM jusqu’à l’île, il leur en coûtera environ 112 $ par mois. Les Lavallois paieront un peu plus cher.

« À l’heure actuelle, il existe encore plus de 17 grilles tarifaires différentes pour utiliser l’un ou l’autre des modes de transport de la région. Ça génère plus de 700 titres différents », a indiqué Daniel Bergeron, directeur exécutif de l’ARTM, en soulignant l’importance d’harmoniser les tarifs.