Anjou demeure sécuritaire, a évoqué l’arrondissement dans un communiqué vendredi, près d’une semaine après qu’une fusillade ait coûté la vie à un jeune homme de 20 ans dans le secteur.

« La fusillade de la semaine dernière constitue un évènement rarissime à Anjou, qui s’inscrit dans un contexte plus large, qui dépasse son territoire. Plusieurs arrondissements de la métropole sont en effet l’hôte d’évènements violents depuis quelques mois, dont plusieurs sont limitrophes à Anjou », peut-on lire dans un communiqué diffusé par l’arrondissement.

« Malgré les épisodes de violence que connaît Montréal, Anjou demeure un arrondissement sécuritaire », a souligné l’arrondissement.

Jeudi dernier, Hani Ouahdi, 20 ans, a été atteint par balle lorsqu’il se trouvait sur la place Cointerel, près de l’angle de la rue de la Roseraie. Il a succombé à ses blessures à l’hôpital. Un adolescent de 17 ans a également été blessé par balle au haut du corps lors de la fusillade.

L’arrondissement d’Anjou estime que la « multiplication des armes à feu » et « plusieurs facteurs sociaux et économiques » sont à la source de la flambée de violence qui a lieu dans les rues de Montréal.

« Tout comme ses citoyens, l’arrondissement d’Anjou est préoccupé et inquiet du développement de cette violence, qui crée un sentiment d’insécurité dans notre quartier », a indiqué l’arrondissement, dans le même communiqué. Il estime que tous les paliers de gouvernements, de même que les acteurs du milieu communautaire, ont un rôle à jouer afin de renverser la vapeur.

L’arrondissement souligne travailler en étroite collaboration avec le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), en disant que les policiers assurent une « présence accrue » dans le secteur.

L’arrondissement d’Anjou rappelle que toute personne qui possède des informations concernant la fusillade du 2 décembre est invitée à communiquer avec le poste de quartier 46 du SPVM au 514 280-0146 ou de façon anonyme avec Info-Crime Montréal au 514 393-1133.