Projet Montréal veut que la Ville et le privé investissent des millions de dollars pour permettre à des associations de détaillants d’acheter certains locaux commerciaux de Montréal.

L’objectif : mettre un frein aux hausses importantes des loyers imposées aux petits magasins.

Valérie Plante a affirmé qu’elle voulait « assurer l’abordabilité à long terme » des rues commerciales montréalaises avec un fonds public-privé de 100 millions. « C’est un sujet auquel on tient. On l’a fait pour le logement abordable et maintenant, on le fait pour les locaux commerciaux. »

« On voit bien que quand les quartiers deviennent plus populaires, nécessairement, ça met de la pression sur les commerces », a-t-elle ajouté, précisant que la Ville revendiquait aussi un encadrement plus serré des baux commerciaux.

La formation politique présentait vendredi avant-midi ses engagements en matière de commerce de détail. La conférence de presse se tenait chez Harricana, un magasin de chapeaux et de fourrures recyclées.

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Valérie Plante essaie un chapeau chez Harricana.

En plus du programme d’aide à l’achat de locaux par les associations de commerçants, Projet Montréal promet aussi d’ajuster la fiscalité pour alléger les charges sur les petits commerçants et de garder le cap en matière de piétonnisation des artères.

« L’expérience de magasinage, l’expérience commerciale, elle commence aussi sur le trottoir », a dit Valérie Plante. « Si c’est intéressant d’être à l’extérieur et de se promener, d’avoir des rues piétonnes », plus de consommateurs entreront dans les magasins.