Il faudra encore quelques années avant que les Montréalais puissent se baigner dans le fleuve à la nouvelle plage de l’Est, inaugurée lundi, en raison de la forte contamination des sédiments, qui rend l’endroit impropre à la baignade.

« La décontamination, c’est la prochaine étape », a expliqué la mairesse de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, Caroline Bourgeois, lors de la conférence de presse organisée pour l’inauguration officielle de la plage, ajoutant qu’il s’agissait d’un travail « de longue haleine », pour lequel le gouvernement du Québec a accordé une subvention de 5 millions.

« On est présentement en appel d’offres pour savoir quelle sera la technique pour décontaminer. C’est le genre de projet pour lequel il n’y a pas de comparable, ici, en milieu urbain avec l’état des sols. L’enjeu principal, ce sont les sédiments contaminés au fond de l’eau. »

En attendant la possibilité de se baigner, les visiteurs peuvent profiter de la vue sur le fleuve à partir de la plage de galets, de la passerelle de bois qui surplombe l’eau ou de la promenade de béton, où des jets d’eau permettent aux petits et grands de se rafraîchir.

  • La nouvelle plage de l’Est, inaugurée lundi

    PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

    La nouvelle plage de l’Est, inaugurée lundi

  • La nouvelle plage de l’Est, inaugurée lundi

    PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

    La nouvelle plage de l’Est, inaugurée lundi

  • La nouvelle plage de l’Est, inaugurée lundi

    PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

    La nouvelle plage de l’Est, inaugurée lundi

1/3
  •  
  •  
  •  

L’organisme La Route de Champlain offrira dès le 25 juin la possibilité de pratiquer le kayak de mer avec un guide expérimenté, de louer une embarcation ou de participer à des activités écoresponsables.

La location d’embarcations permettra aussi d’aller découvrir les îles situées en face, où des sentiers et points de vue ont été aménagés par l’organisme Conservation de la nature Canada.

Redonner l’accès aux berges

Le coût total de cette deuxième phase du projet de la plage de l’Est, de la conception à la réalisation, est de 7,4 millions, dont 3,4 millions ont été accordés à parts égales par le gouvernement du Québec et la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) par l’entremise du programme d’aide financière de la Trame verte et bleue du Grand Montréal.

« Je suis ravie des aménagements réalisés sur ce site jusqu’ici et j’ai déjà hâte d’inaugurer la phase 3 des travaux, qui permettront aux résidants et aux visiteurs d’avoir un accès complet au fleuve et de s’y baigner. Ça, c’est redonner concrètement l’accès à nos berges », a déclaré la mairesse de Montréal, Valérie Plante.

« Je me suis lancée en politique pour voir aboutir la plage de l’Est. Aujourd’hui, en tant que ministre de la Métropole, je suis très fière que notre gouvernement continue de soutenir ce projet », a souligné Chantal Rouleau, qui est aussi députée de Pointe-aux-Trembles.

Mme Rouleau a rappelé qu’elle avait eu l’idée d’une plage dans l’est de l’île de Montréal il y a plus de 15 ans, alors qu’elle était directrice du Comité zone d’intervention prioritaire (ZIP) Jacques-Cartier.

Lorsqu’elle a été élue mairesse de l’arrondissement, elle s’est assurée que le zonage du terrain permette l’aménagement d’une plage.