Des porcelets laissés à l’abandon dans une camionnette ont causé tout un émoi, samedi dans le quartier La Petite-Patrie, à Montréal. La police a été appelée sur les lieux par des résidants préoccupés, et les animaux ont finalement été pris en charge par la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA).

Vers 11 h 40, un appel a été fait au 911, peu après que des passants eurent aperçu « un cochon dans la rue ». Deux des huit porcelets avaient en effet réussi à s’échapper de la camionnette.

« Tout ça a commencé quand une dame qui marchait a entendu un bruit de cochon. Rapidement, on a été plusieurs à l’entendre, puis à l’apercevoir et à essayer de l’attraper, pour le protéger. En tentant de le récupérer, un homme qui était là est tombé sur un gros camion stationné plus loin. On y a découvert les cochons », a raconté Martine, une résidante du quartier qui a préféré ne pas donner son nom complet.

La scène s’est déroulée en matinée, sur un terrain de la rue des Carrières, entre les rues De Lanaudière et Chambord, non loin du parc du Père-Marquette. Au départ, certains ont cru que les porcelets étaient morts ou « à l’agonie », mais selon les autorités, leur état est stable.

Les animaux ont été découverts dans la caisse d’un véhicule de type « camionnette ». Ils étaient donc exposés à une forte chaleur.

Selon Martine, « il est fréquent que des gens viennent déposer des déchets sur ce terrain ». « Selon ce qu’on comprend, c’est un endroit que le propriétaire ne peut pas vendre, mais qui est souvent utilisé pour du dumping », a-t-elle affirmé.

Au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), la porte-parole Caroline Chèvrefils confirme que des patrouilleurs sont intervenus pour récupérer les porcelets. Au passage de La Presse, deux agentes s’affairaient à extirper les petits cochons de la camionnette pour les transférer dans leur véhicule.

« Ils ont tous été envoyés à la SPCA, qui va prendre le dossier en charge pour la suite des choses. On va aussi contacter le propriétaire des lieux pour l’aviser et tenter de comprendre ce qui s’est passé », a précisé Mme Chèvrefils, en remerciant au passage les résidants qui ont communiqué avec la police pour signaler la situation.