D’anciens camarades de classe d’une école secondaire de Montréal où avait étudié la prochaine vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, ont salué l’évènement.

Mme Harris a brièvement vécu à Montréal. Elle a obtenu son diplôme d’études secondaires à l’école Westmount en 1981. Sa mère Shyamala Gopalan, une chercheuse sur le cancer du sein, avait accepté un emploi à l’Université McGill.

Hugh Kwok, qui était un ami de Mme Harris, lui a souhaité bonne chance. Selon lui, la victoire du ticket démocrate Joe Biden-Kamala Harris est un développement positif à un moment où la planète peut utiliser une infusion de paix et d’amour.

« C’est vraiment bon pour les Canadiens, elle comprend les Canadiens depuis qu’elle a vécu ici », dit-il.

M. Kwok se souvient que Mme Harris était populaire à l’école secondaire. Elle avait pu s’adapter facilement au climat et à la diversité culturelle et linguistique de Montréal.

« Elle avait quelque chose de spécial, elle se fondait parmi tout le monde », mentionne-t-il.

Trevor Williams, un ancien membre de l’équipe nationale canadienne de basketball, qui était ami avec Mme Harris et sa sœur Maya, se souvient d’étudiantes intelligentes et discrètes.

Il n’est pas surpris par la réussite de Mme Harris.

« J’avais juste le sentiment que ces jeunes filles allaient être quelque chose d’important dans la société quelque part, d’une manière ou d’une autre », souligne M. Williams, maintenant père de deux filles d’âge scolaire qui, selon lui, sont inspirées par la future vice-présidente des États-Unis.

L’école secondaire Westmount n’a pas tardé à offrir ses félicitations à Mme Harris, saluant sur Twitter « une chevalière [de l’école] à la Maison-Blanche ».

« Elle l’a fait. Kamala Harris, tant de premières. Fierté de l’école. »

Selon Kaleesia Bailey, une élève actuelle de secondaire V, savoir que son école pouvait compter sur une ancienne élève aussi distinguée dans ses rangs avait un impact.

« Elle a été à ma place à un moment donné et c’est vraiment inspirant parce qu’elle est une femme noire et moi aussi. C’est quelqu’un qu’on peut admirer, souligne-t-elle. Je n’ai jamais vu personne qui m’ait autant ressemblé occuper ce genre de poste auparavant, alors c’est un très bon modèle. »

Pour Rob Green, un enseignant de l’école secondaire Westmount, la diversité rencontrée par Mme Harris à son époque demeure un des plus précieux attraits de l’établissement.

« C’est une chose qu’une membre de notre communauté ait réussie à atteindre ce sommet, mais c’est encore plus spécial pour nous, car elle a fait partie d’une communauté minoritaire de Montréal », dit M. Green.