La portion publique du comité exécutif de la Ville de Montréal a été très mince ce mercredi, soit seulement huit dossiers sur les 28 traités par l’équipe de la mairesse Valérie Plante.

Le principe de la diffusion publique des séances du comité exécutif a été enchâssé par règlement en octobre 2013 mais la webdiffusion a été mise en place en décembre 2012. La Ville de Montréal était alors plongée dans une tourmente politique importante et tentait de rétablir la confiance de la population. Il s’agissait de faire un « legs en faveur de la transparence et de la démocratie », avait alors expliqué le maire intérimaire, Laurent Blanchard, soulignant que le huis clos devait être l’exception.

Selon le règlement, le « comité exécutif siège en public pendant tout ou partie d’une séance lorsqu’il en a décidé ainsi ». Il pourrait même, s’il le souhaite, autoriser une période de questions et commentaires du public.

Lors de la dernière séance, en excluant l’adoption de l’ordre du jour et la levée de l’assemblée, près des deux tiers des débats se sont déroulés à huis clos. Ainsi, l’entièreté des items sous la rubrique « orientation » et celle des « ressources humaines », ont fait l’objet de discussions sans que les citoyens aient pu en prendre connaissance par la webdiffusion.

Lorsqu’il a été question d’affaires contractuelles, cinq des huit dossiers ont été traités en public. Trois des cinq dossiers relevant de l’administration et des finances ainsi que la moitié de ceux liés à la réglementation municipale, ont été discutés à huis clos.

Selon l'administration Plante, la situation de mercredi n'est pas représentative de l'ensemble des travaux au comité exécutif. On indique que 11 dossiers ont été envoyés à la Commission d'examen des contrats. De plus, la crise sanitaire a réduit le nombre de dossiers traités.

Le comité exécutif se réunit à tous les mercredis.