Les citoyens de l’île de Montréal qui pourraient être affectés par la crue des eaux printanières sont invités à se préparer dans le respect des consignes relativement à la COVID-19.

Pour les résidents des zones à risque comme les secteurs de Sainte-Anne-de-Bellevue, Senneville, Pierrefonds-Roxboro, Ahuntsic-Cartierville et L’Île-Bizard-Sainte-Geneviève, la mise en place de mesures de prévention représente un défi supplémentaire cette année. Remplir des sacs de sable et construire de digues doit se faire avec une distance minimale de 2 mètres entre chaque participant, autre que les personnes d’une même famille, rappellent le Service de sécurité incendie (SIM) de l’agglomération de Montréal et son Centre de sécurité civile dans un communiqué émis vendredi.

Ainsi, il est recommandé aux citoyens de faire preuve de vigilance et « à prendre toutes les précautions nécessaires ». Outre la construction de digues, le SIM souligne qu’en cas d’évacuation, aucun centre d’hébergement ne sera ouvert pour les sinistrés afin d’éviter la propagation du coronavirus. Les personnes concernées pourraient être relocalisées de façon temporaire dans un hôtel, à moins de trouver par elles-mêmes un endroit ou se loger (y compris avec les animaux domestiques).

D’ailleurs, le SIM rappelle qu’« en situation d’urgence ou de sinistre, il est de la responsabilité du citoyen d’accomplir les premiers gestes pour assurer sa propre sécurité et la sauvegarde de ses biens et de sa propriété. »

Les résidants des zones à risque sont également invités à préparer une trousse d’urgence. Celle-ci devrait être constituée d’articles de base pour trois jours : vêtements, dont un manteau imperméable pour chaque membre de la famille ainsi que les papiers d’identité de chacun d’eux.

Une vigie est assurée par le SIM afin de surveiller de près les débits et les niveaux d’eau alors que de la pluie est attendue au début de la semaine prochaine.

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L’année dernière, Montréal a connu des inondations exceptionnelles. Les mesures d’urgence avaient démarré dès le 15 avril et avaient engendré des dépenses de plus de 17 millions, soit plus du double de la facture causée par les inondations de 2017. Au total, 110 résidences ont été inondées en 2019 comparativement aux 1100 deux ans plus tôt.