À compter du premier mai, la Ville de Montréal offrira une compensation financière de 1000 $ aux propriétaires de chevaux de calèche qui devront quitter les rues du Vieux-Montréal à la fin de l'année.

Le programme doit ainsi permettre d'éviter que les chevaux soient conduits à l'abattoir lorsque la dernière saison de promenades en calèche se terminera dans quelques mois. Le conseil municipal montréalais a adopté un règlement interdisant les calèches, en août dernier, qui entrera en vigueur le 1er janvier prochain.

C'est dans ce contexte que l'administration montréalaise souhaite offrir une transition aux 47 propriétaires de chevaux de calèche. Un propriétaire qui choisira de se départir de son cheval, recevra 1000 $ et verra celui-ci pris en charge par la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) de Montréal et placé dans «un refuge ou des familles adoptives». L'Association québécoise de protection des chevaux (Galahad) est également impliquée dans l'opération.

«Nous sommes heureux de collaborer avec la Ville de Montréal afin de protéger ces chevaux, mais également de leur trouver une nouvelle famille en vue d'une retraite paisible», a commenté la directrice de la SPCA, Sophie Gaillard.

Le programme bénéficie d'un budget de 30 000 $. Cette somme pourrait toutefois être haussée si les propriétaires demandent une compensation pour les 50 chevaux de calèche. Les propriétaires ont deux ans pour se prévaloir de l'offre de Montréal.

Les cochers pourront également participer à une séance d'information organisée en collaboration avec Emploi Québec et le gouvernement fédéral, concernant les démarches de réintégration du marché du travail.

Un accident impliquant une calèche et une voiture à l'été 2016 avait incité l'ancienne administration municipale à imposer un moratoire sur l'industrie. Mais rapidement, Montréal avait fait volte-face et décidé d'y investir 500 000 $. L'arrivée au pouvoir de la mairesse Valérie Plante, a mis fin au débat et à une époque.