La mairesse de Montréal, Valérie Plante, n'est pas surprise du choix du Groupe de Montréal de privilégier le bassin Peel pour la construction éventuelle d'un stade de baseball.

Mardi, il a été rapporté que Stephen Bronfman, qui mène le Groupe de Montréal désirant ramener le Baseball majeur dans la métropole québécoise, et son bras droit chez la firme d'investissements Claridge, Pierre Boivin, s'étaient tous deux inscrits au Registre national des lobbyistes.

L'objectif de cette inscription est « l'élaboration, la présentation, la modification ou le rejet d'une proposition législative ou réglementaire, d'une résolution, d'une orientation, d'un programme ou d'un plan d'action » lié au terrain situé à Pointe-Saint-Charles, au sud du bassin Peel.

Sur les ondes de RDI mercredi, la mairesse a dit « voir d'un très bon oeil » le choix du bassin Peel pour l'implantation éventuelle du stade, tout en rappelant que son administration attend « depuis un bout de temps » un plan d'affaire de la part du groupe.

« Dans les discussions avec M. Bronfman, on savait que c'était l'un des lieux envisagés, alors non, ce n'est pas une surprise, a affirmé Valérie Plante. C'est une bonne nouvelle. Bien sûr, on demande depuis un bout de temps d'avoir un plan d'affaires, de voir à quoi ça pourrait ressembler. »

" Que ce soit là ou ailleurs, je tiens à le préciser, nous c'est important comme administration de s'assurer que ce stade-là atterrisse, mais atterrisse bien. C'est-à-dire en tenant compte des milieux de vie autour, ou les projets à long terme. De s'assurer que ça s'intègre bien dans la trame urbaine. On a hâte de voir le plan d'affaires, de voir comment ça va avancer, mais on voit ça d'un très bon oeil. »

Le terrain visé par le Groupe de Montréal appartient à Canada Land Company.