Très préoccupée par l’impact sur la circulation, la mairesse de Montréal préfèrerait que le gouvernement repousse le début des travaux au pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine. Valérie Plante craint que le chevauchement des nombreux travaux prévus en 2020, entre autres ceux du REM, viennent « asphyxier » la métropole, avec un réseau de métro et d’autobus roulant déjà en pleine capacité.

« Il faut retarder les travaux si on n’est pas capable de bonifier de façon importante les mesures de mitigation. Il faut retarder les travaux, sinon on va venir paralyser l’île. Je ne remets pas en question la nécessité de la réfection, mais il faut une vue d’ensemble, avec l’impact sur la circulation. Je suis très préoccupée, ça fait longtemps que j’y pense », a-t-elle dit.

À l’occasion du dernier point de presse officiel de son cabinet en 2019, la mairesse a promis que le sujet reviendrait rapidement à l’ordre du jour l’an prochain.

« J’ai déjà demandé au ministre François Bonnardel (Transports) de revoir les mesures de mitigation. Je suis très préoccupée qu’avec les travaux du REM non complétés, on vienne en plus bloquer le tunnel Louis-Hippolyte-Lafontaine. »

De façon générale, qu’est-ce qui tient le plus à cœur la mairesse pour la métropole en 2020 ? Certainement la circulation, « la congestion, la fluidité », a-t-elle répondu aux médias convoqués à l’hôtel de ville.

Les travaux prévus

Le gouvernement du Québec a déjà annoncé un projet de réfection majeur du
tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine dans l’axe des autoroutes 20 et 25. Les interventions suivantes sont prévues :

•Réfection de différentes composantes du tunnel, dont la chape de béton, les murs, la voûte, les joints, et le drainage

•Reconstruction de la chaussée de béton de l’autoroute 25 de part et d’autre du tunnel entre l’île Charron et la rue Sherbrooke à Montréal

•Modernisation des systèmes électriques, d’éclairage, de ventilation, de surveillance et de communication, et différents réaménagements contre les incendies.