(Québec) Les élus de la région de Montréal trancheront sur les scénarios de prolongement du Réseau express métropolitain (REM) proposés par la Coalition avenir Québec (CAQ), mais le gouvernement aura son mot à dire, a affirmé mercredi la ministre responsable de la Métropole, Chantal Rouleau.

La semaine dernière, son collègue le ministre des Finances, Éric Girard, avait plutôt indiqué en commission parlementaire qu’« ultimement, c’est le gouvernement qui tranche, conseillé par l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) ».

En début de semaine, le gouvernement Legault a demandé à la Caisse de dépôt et placement du Québec, propriétaire du REM actuellement en chantier, d’étudier des scénarios d’extension du réseau vers Laval, ainsi que vers Chambly et Saint-Jean-sur-Richelieu, en plus d’évaluer un nouveau système de transport vers l’est de Montréal.

En mêlée de presse mercredi à l’Assemblée nationale avant de se rendre à la séance du caucus caquiste, Mme Rouleau a été appelée à préciser qui fera l’arbitrage sur les tronçons qui seront réalisés et dans quel ordre.

Elle a fait savoir que le comité d’orientation stratégique de l’ARTM, composé des élus de la région, aura à prendre des décisions et formuler des recommandations au conseil d’administration de l’ARTM sur l’ordre des projets.

Elle a ajouté que, bien sûr, le gouvernement aura son mot à dire, à titre de bailleur de fonds.