Montréal recevra de l'aide de deux fondations environnementales pour atteindre ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre et devenir carboneutre d'ici 2050. Sans surprise, les efforts devront cibler en priorité le secteur des transports, responsable de la moitié des émissions.

La métropole vient de signer une entente avec les Fondations David Suzuki et de la famille Trottier. Celles-ci verseront 250 000 $ sur deux ans pour aider Montréal à élaborer son plan d'action afin de devenir carboneutre. Elles pourraient ajouter 400 000 $ au besoin, dit-on. L'idée est fournir de l'expertise afin de trouver des pistes de solution.

L'entente s'inscrit dans le cadre des accords de Paris qui visent à limiter à 1,5 degré la hausse des températures du globe.

Rappelons que le plus récent bilan des GES de Montréal indique que la Ville est en voie de rater ses objectifs de réduction de 30 % par rapport au niveau de 1990 d'ici 2020. Les émissions en 2016 étaient de 23 % inférieures et peu d'améliorations sont attendues au cours des prochaines années.

Pas de secret, c'est dans le secteur des transports, responsable de 49 % des émissions à Montréal, où les efforts devront se concentrer. Valérie Plante dit vouloir profiter des travaux pour encourager le transport collectif.

L'électrification des transports est aussi vue comme une voie d'avenir. Invité à citer des villes inspirantes, David Miller, directeur régional pour l'Amérique du Nord pour le C40, cite en exemple les Villes de Toronto et Los Angeles qui prennent un virage électrique.