L'administration Plante entend faire de Montréal une ville « carboneutre » d'ici 2050. La mairesse en a fait l'annonce ce matin en marge du Global Climate Action Summit qui réunit les principales métropoles du monde à San Francisco.

« On doit mettre les bouchées doubles », estime Valérie Plante, qui entend engager Montréal de plain-pied dans la lutte aux changements climatiques.

À l'issue du Sommet de San Francisco, la métropole adhérera à une série de quatre engagements. Le principal sera de faire de Montréal une ville carboneutre. La métropole compensera ainsi pour l'ensemble de ses émissions de gaz à effet de serre (GES). Pour y arriver, la Ville devra se doter d'un plan de réduction des gaz à effet de serre.

La Ville de Montréal entreprendra aussi un processus de « décarbonisation » de ses immeubles. La métropole adhérera ainsi à la norme « Net Zero carbon buildings » qui vise à annuler l'empreinte écologique des bâtiments municipaux. Cette norme encourage l'aménagement de bâtiments à haute efficacité énergétique alimentés par des sources renouvelables. Montréal espère atteindre ce seuil d'ici 2030.

Comme annoncé plus tôt cet été, la Ville s'engagera aussi à réduire de moitié ses déchets enfouis ou incinérés d'ici 2030.

« On accélère les efforts, les ressources déployées pour que la Ville de Montréal puisse répondre aux objectifs le plus rapidement possible », a indiqué Valérie Plante. La mairesse assure que son annonce, « ce ne sont pas juste des chiffres, ce sont beaucoup d'efforts qui devront être déployés ».