La mairesse Valérie Plante ferme la porte à double tour à l'idée d'imposer un péage sur le mont Royal.

« Je vais le dire très clairement : un péage ne fait pas partie des options de notre administration pour Camilien-Houde. Il n'en a jamais été question », a assuré la mairesse lors d'un point de presse ce matin. Pour justifier son refus catégorique d'envisager un tel scénario, l'élue évoque des « raisons d'accessibilité et d'équité ». « Tout le monde va avoir accès à la montagne de la même façon », a-t-elle assuré.

Valérie Plante tenait à faire cette clarification à la suite d'un billet publié hier par Luc Ferrandez sur les réseaux sociaux, texte dans lequel il se disait prêt à étudier l'imposition d'un droit d'entrée. La mairesse assure que son rejet du péage n'est pas un nouveau désaveu pour son collègue, disant même avoir approuvé son message diffusé la veille. Elle a dit voir d'un bon oeil que son collègue réplique aux détracteurs du projet-pilote devant mettre fin à la circulation de transit sur le mont Royal.

La mairesse n'a pas caché son exaspération devant la controverse entourant le chemin Camilien-Houde. « Je comprends que ne pas pouvoir présenter le projet-pilote final crée de l'insécurité, suscite des questions, des fausses révélations », a-t-elle dit. Elle a ajouté trouver « dommage que des scénarios qui ne sont pas arrêtés circulent parce que ça alimente ce qui n'est pas le scénario final ».

L'administration Plante dit être encore à travailler sur le projet-pilote annoncé il y a trois semaines. Une annonce devrait avoir lieu « au début du printemps », a évoqué la mairesse. « Je veux pouvoir présenter le projet-pilote pour qu'on puisse parler de la même affaire. »